Un passé, un présent, un futur... [PV entre Havana, Alex et Mike ]

J'étais seul, dans la petite maison au fond de la forêt des Espérés. Cette petite chaumière qui avait abrité pendant un petit moment une petite famille... C'était à ce moment-là que j'avais rencontrer Alex... Hm... Oui, Alex... C'était bizarre, je n'avais jamais ressentit ce sentiment au par avant... Avant de le rencontrer... Était-ce ça l'amitié? Je ne voulais pas m'attacher, qui sait ce qu'il se passerait si j'avais un ami ou un compagnon de route... Enfin... Depuis que je l'avais rencontrer quelques jours plus tôt, je ne dormais pas, qui sait ce qu'il se passerait si le Maître de ce qui nous ont attaqué retrouvait cet 'ami'? Pas moyen de dormir... Je me levais et allais chercher quelque chose à manger. Je tomba 'nez à nez' à un lapin, je le tua avec une petite dague, il ne sentit rien. Je fis un petit feu et je fis cuir cette petite bête et le mangeais. J'éteignis le feu et continuais ma route. J'allais à mon endroit que je préférais: la Plaine d'Ithelia. C'est là bas que j'étais né et où j'avais vécu pendant huit ans...

J'atteignis enfin la plaine. Comme nous étions en été, l'herbe était verte et les animaux sont de sortis. Un léger vent se faisait sentir, mais cela faisait du bien car la chaleur se faisait ressentir. Je me promenais parmi nombreux animaux: biches, lapins, cerfs, faons, oiseaux en tout genre... J'étais à découvert mais, je m'en fichais un peu... C'était bizarre tout de même, je savais que je n'étais pas seul. Qui pouvait-être là?

[désolée Alex, mais tu n'as pas écrit, et vu que je m'ennuyais... à moins que tu postes pendant que j'écris]

Quittant le camp des rebelles, je me décide à parcourir la plaine pour sortir un peu des forêts auxquelles je me suis trop habituée. La routine me perturbe... J'hume longuement l'air frai du matin, puis partis à la recherche de mon petit déjeuner. Après une demi-heure de recherche, je découvris un petit buisson où de nombreuses fraises des bois attendaient patiemment qu'une personne vienne les déguster. Je les saisis, et décide de les nettoyer dans l'eau de source qui descend tout droit des montagnes située derrière Ilandras. Par chance, je connais bien le coin, et trouva sans difficulté la source. Après avoir humidifié mon modeste repas, je croquai dans l'une des fraises. Une sensation sucrée, acidulée et acide rempli ma bouche. M'asseyant près d'un tronc, je terminai mon festin puis décida qu'il était temps d'aller à la plaine. Iriel se demandera où je suis passée si je ne reviens pas avant l'aube. De toute façon je crois qu'elle sait que je reviendrais avant la fin de la journée, comme à mon habitude. Après environ quarante-cinq minutes de marche, je parvins enfin à la lisière de la forêt. Le soleil était désormais presque à son zénith et la lumière m'ébloui, tellement mon regard s'est habitué à l'obscurité de la forêt. Un bruissement de feuille provenant d'un des buissons alentours me fit alors quitter alors mon air rêveur. Un lapin de Garennes bien dodu fit irruption à environ sept mètres de moi. Ni une ni deux je me positionnai et sortit une de mes flèches. Iriel digérera sans doute mieux le fait que je sois partie sans la prévenir si je reviens avec de quoi nourrir mes compagnons. Je plissai les yeux et visa l'œil du lapin, cela m'évite d'affronter le regard de mes "victimes" quand je souhaite les achever et retirer leur peau, quoique, ce n'est pas toujours mieux de voir un truc blanc déchiqueté. Après ces sombres pensées, je me décide de viser le cœur. Je ne sais pas pourquoi mais au moment où je voulu tirer, un bruit le fit fuir. Ma flèche fendit l'air, puis retomba sans rien toucher. Déçue, je m’avançai vers l'endroit où celle-ci était retombée. Je l’attrapai, et la rangea délicatement dans mon carquois. Je commence réellement à croire que je vais m'attirer les foudres du chef si je ne ramène rien... J’avançai dans la plaine, éperdue, et observa longuement l'étendue d'herbe grillés par le soleil d'été. Je me demande comment sont les nuits ici : froides ? Je soupir bruyamment, car cela me rappelle mes parents. Je secoue la tête : "Aller Havane, reprends toi !". Je continuais ma recherche de gibier, quand j'eu la vague impression qu'un être humain se déplaçais non loin de moi. Je me rendis sur une bute de terre recouverte par le temps de végétation, le point culminant de la plaine, qui faisait moins d'un mètre. Je sentis un regard perçant dans mon dos, je pivotai lentement ma tête, puis mon corps suivi. Et là je l'ai vu pour la première fois. Nous nous fixions sans parler, et son regard me consumait de l'intérieur, une sensation que je n'ai jamais ressenti. J'avais comme l'impression qu’ il lisait en moi comme dans un livre ouvert. Qui est donc ce jeune homme ?

J'avais été jusqu'aux frontières entre Varel et Karadras. Impossible de passer! Après m'être fait envoyer paître plusieurs fois de plus en plus violemment d’ailleurs, j'avais même tenter de traverser de nuit. Seulement voilà, les soldats étaient très attentif, et la surveillance était quasi imparable. Conclusion, je m'étais fait tirer dessus comme des lapins. Après m'être évertuer à trouver des solutions, je m'étais résigné.

Angoisse pour l'être aimer, sentiment que seuls ceux qui restent peuvent connaître. Car oui, elle était partie seule, un sourire aux lèvres. Plein de promesses. Je soupirais, je voulais tellement avoir de ses nouvelles, lui parler, l'entendre rire, la toucher, la regarder pendant des heures. Avant elle, j'avais déjà chanté l'amour sans vraiment y croire. Ma muse s'était volatilisée et je me sentais de plus en plus morne au fil des jours. Enfin, je gardais espoir. Peut-être que Mike de son côté arrivera la où j'ai échoué?

Une rencontre assez mémorable. Malgré un contacte un peu froid au début, les évènements avaient suivit de tel sorte à ce que nous avions fini par faire connaissance. Je me demande ou est ce qu'il peut bien être à cet heure, et ce qu'il fait. Je ne pense pas avoir à me faire trop de soucis pour lui, après tout, malgré son jeune âge, il est assez dégourdi et il sait se battre. Enfin ce serais étrange de s'inquiéter pour une Ombre quand même. Inconsciemment, mes pas me menèrent sur les Plaines d'Ithelia. L'endroit ou elle m'avait initiée au maniement des armes blanches mais pas seulement, c'était ici aussi, que je jouais pour elle, le soir venu.

La nostalgie me prenait, je n'avais plus d'yeux pour rien. Je soupirais et relevais la tête. Quel ne fut pas ma surprise lorsque je vis deux personnes debout. Je me rapprochais d'eux, sur leurs côté, ayant l'impression d'avoir déjà vu l'homme. Mike? J'avais du mal à en croire mes yeux. Mais pourtant c'était bien lui. Il avait l'air en forme.

- Belle journée n'est-ce pas? lançais-je pour signaler ma présence.

- Belle journée n'est-ce pas?

Je reconnu cette voix mais impossible de détourné les yeux de cette femme si belle... Alex... Que faisait-il là? Et dire que je ne pensais pas le revoir de si tôt. Pourquoi n'arrive-je pas à détourné le regard de ses yeux noisette grisé?

" Bonjour à toi Alex. Oui, il est vrai qu'il fait un temps à être dans les plaines."

Cette femme... Qui était-elle? Allait-elle me donner des informations concernant Varel ou non? Je rageais car elle tenait le regard. Je ne pouvais pas baisser les yeux devant une fille qui, ma fois, est très belle... Rah, mes c'est quoi ces pensées étranges que j'ai là...

Puis je finis par retourner mes yeux vers Alex. Il était toujours comme il était lorsque je l'avais rencontrer... Oui, il n'avait pas changer, en même temps, peu de temps s'était écouler depuis que l'on s'était rencontrer.

Les cheveux dans le vent, je ne pouvais m’empêcher de le détailler. Ses prunelles étaient de couleur or, on aurait dit des soleils. Ses chevaux sont bruns, presque noirs, et je remarquai des petits reflets bleus sur sa chevelure. Il était plutôt musclé, assez grand, de corpulence moyenne. Dans son regard on sentait de la détermination. Il avait l'air de me scruter, guettant le moindre de mes mouvements. Instinctivement, face à cet inconnu, je saisis mes deux dagues croisées dans mon dos. Il était trop proche pour utiliser mon arc. Tout d'un coup, une voix qui m'était jusqu'à l'or inconnue, fit son irruption.

- Belle journée n'est-ce pas?

Je me figea tout de suite. Une deuxième personne ? Je commençais à me demander ce que j'allais bien pouvoir faire. J'attendais le bon moment pour m'éclipser. Je détailla l'autre, cet inconnu qui ne semblait pas m'avoir remarquée. J'observai sa taille, il était un peu plus petit que moi, pas spécialement musclé mais on sentait qu'il était résistant. Il avait de beaux yeux bleus, tel un océan.

" Bonjour à toi Alex. Oui, il est vrai qu'il fait un temps à être dans les plaines."

Je revis alors le petit lapin de Garennes, qui se trouvait derrière les deux garçons. Ne résistant pas à l'idée qu'il m'échappe une nouvelle fois, je rangeai mes dagues, et attrapai mon arc qui était positionné en bandoulière, et sortit une flèche. Je tendis le tout et la pointa directement sur l'animal. C'est peut être qu'une impression, mais j'ai crû voir qu'ils ont pâlit. Par malheur, le lapin se mit à courir, sentant le danger. Je lâcha ma corde, suivais des yeux la flèche voltiger dans le ciel. Elle atteignit au sommet du crane du lapin, et la petite boule de poils s'arrêta directement. Je me mis à courir comme une dingue jusqu'à ma victime, l'attrapa au vol et la fourra dans ma besace, tout en continuant à détaler, tout en espérant que ces curieux personnages ne se mettraient pas à ma suite.

L'inconnue était très belle, je devais bien l'avouer. Il n'empêche que l'Ombre était complètement absorbée par sa contemplation. Le coup de foudre? J'eu un sourire amusé, ma rencontre avec Laëla avait été quelque peu différente. Humpf, elle m'avait carrément attaquée ce jour là, même si je l'avais un peu cherchée... Enfin, ce n'était qu'un détail. On ne peut pas parler de coups de foudre à proprement parler mais de... coups tout court. Ils n'en étaient pas arrivés encore aux mains l'on dirait mais ça à bien faillie.

" Bonjour à toi Alex. Oui, il est vrai qu'il fait un temps à être dans les plaines."

Je m'apprêtais à le chambrer gentiment lorsque l'inconnue rengaina ses dagues et arma son arc. Eyh, ça me rappelait pas franchement de bons souvenirs. Un certain jour, ou Mike et moi nous sommes fait attaqués. J'étais tendu, pourtant, je savais pertinemment que si elle aurait voulue nous tuer, elle n'aurait pas ranger ses dagues.

Elle partit en chasse, sans rien dire. Euh, Mike c'est mal barré si elle fuit. Enfin, c'état sans doute de ma faute, je me sentais un peu coupable soudain.

- Eh bien, tu ne la suis pas? Vas-y qu'est-ce que tu attends? Essaye de connaître son nom, c'est un bon début.

Si elle courait, il fallait bien trouver des raisons de lui courir après. Je remarquais alors une flèche sur le sol. La demoiselle était partie si vite qu'elle semblait avoir perdu un bien. Je ramassais précautionneusement l'objet et le tendit à Mike.

- Si tu attends de trop elle va finir par s'envoler dans la nature complètement, crois moi.

J'en avais fait la triste expérience. Bien qu'elle ne m'ai pas fuit, toujours est-il que la Camouflée avait disparue totalement de ma vie, mais pas de mon coeur. Celui-ci était pris serré en étaux d'une angoisse irrationnel.

C'est alors qu'elle prit son arc et elle ponta sa flèche entre Alex et moi, je palis un peu avant de comprendre que ce n'était pas nous qu'elle vivait mais surement un des nombreux animaux qu'il y avait sur cette grande plaine. Elle tira et partit en courant, j'aurais pu la rattraper mais mes membres ne voulurent plus bouger... Ils étaient comme... Paralysés...

" Eh bien, tu ne la suis pas? Vas-y qu'est-ce que tu attends? Essaye de connaître son nom, c'est un bon début. "

Il ramassa une flèche que la jeune inconnue avait fait tomber. Je le regarda avant qu'il me la tende en me disant:

" Si tu attends de trop elle va finir par s'envoler dans la nature complètement, crois moi. "

Je savais qu'il ne disait pas ça pour mon mal, non, au contraire, il savait ce que cela faisait lorsque l'on rencontre quelqu'un qui part sans vraiment prévenir... Sa Laëla avait fait cela, il me semble. Je pris alors, non pas la flèche, mais le bras d'Alex et je commençai à courir. Je courus jusqu'à ne plus m'arrêter. Je ne lâchai pas Alex, je m'en fichais un peu de si il arrivait à suivre ou non.
Lorsque l'on arriva à quelques pieds de le jeune femme, je lâchai Alex et sautai sur elle, comme un fauve sur sa proie. Je tombai sur elle et lui demandai directement:

" Je veux ton nom et je veux savoir d'où tu viens! Immédiatement! "

La patience m'avait quitté et la douceur aussi. Je savais qu'Alex ne voulait pas que je lui adresse la parole ainsi mais, c'était la seule façon que j'avais trouver pour réussir à lui parler.

J'avais l'impression de sentir des ailes me pousser dans le dos tellement ma course était légère. Mais je sentais qu'ils allaient me suivre. Tout d'un coup, alors que la distance entre eux et moi était encore raisonnable, une ombre se leva au dessus de moi. Elle me plaqua au sol sans que j'aie le temps de faire quoi que ce soit.

" je veux ton nom et je veux savoir d'où tu viens.
Immédiatement !"

La façon dont il m'avait sauté dessus et dont il m'avait adressé la parole m'avait outrée. Qui était-il pour me parler ainsi ? Je serra les dents et lui mis une droite directement. Je ravalais mes jurons et sortit un poignard qui se trouvait dans ma botte. Je bondissais dans tous les sens aux aguets. Je lui coupa la joue et un léger filet de sang s'en échappa. Je continuais, courant dans tous les sens, tel une furie. Ma rage me guidait, et cette personne m'agaçait à un point étonnant. Je réussi à articuler quelques mots :

"Pour qui te prends-tu ?!
Je n'ai aucun comptes à te rendre !"

Le plaquant à terre, je me tourna vers son compagnon. Je courus vers lui, sentant une seconde force m'envahir. Je brandit mon poignard, et le planta dans le tronc d'un vieux chêne qui se trouvait prêt de lui. Je grimpa dans l'arbre, prenant mon élan. Je n'allais pas frapper l'autre homme, qui ne m'avait rien fait. Je ne réfléchi pas : je prit un bon appui sur mes deux jambes, solidement, fermement, et me projeta en haut. L'air fouetta mon visage et il me fut moins de deux secondes pour attérir parfaitement sur mes pieds, au dessus de lui, accroupie, m'apprêtant à l'achever, mais je ne sais pourquoi, quelque chose en moi me retint.

Au lieu de prendre la flèche que je lui tendais, Mike m’attrapa par le bras et sans savoir ni pourquoi ni comment, je me retrouvais bientôt à courir avec lui à la suite de cette femme. J’étais trop surpris et commençait à me dire que j’aurais mieux fait de les contourner sans les déranger, peut-être que les choses auraient pris une tournure différente. Mais je sentais que c’était très mal partit pour l’Ombre. Enfin je ne sais pas mais courir après une belle femme avec un autre homme ce n’est pas le plus pratique ! Oh l’idiot, pourquoi il m’avait entraîné dans cette course ! Il finit par me lâcher. Pour… sauter sur l’inconnue.

" Je veux ton nom et je veux savoir d'où tu viens! Immédiatement! "

Je me tapais le front. Oh non, mais dites-moi que je rêve ! C’est quoi ces manières de s’y prendre ? D’accord, Mike était novice en la matière, d’accord cette fille lui faisait beaucoup d’effet mais de là à se comporter comme un rustre. De plus cette réaction m’étonnait de la part de l’Ombre.

Ah, ça ne lui avait pas plu du tout. Je ne comptais pas m’en mêler. Après tout, ils voyaient ça entre e… Les yeux écarquillés, je vis la demoiselle frapper mon jeune ami. Ah, ça me rappelle un peu ma rencontre avec Laëla. Je poussais un soupir, nostalgique. Sauf que ce n’était pas réellement le moment…

"Pour qui te prends-tu ?!
Je n'ai aucun comptes à te rendre !"

Qu’est ce qui ce passe là ? Quand elle se dirigea vers moi, le poignard à la main, ce fut là que je commençais réellement à m’inquiéter. Je n’avais pas eu le temps d’esquisser le moindre geste que la lame fila vers moi pour… se ficher contre l’arbre derrière moi. Sans trop savoir comment, l’instant d’après, elle se retrouva près de l’Ombre toujours à terre, sonné l’on dirait. Poignard levé. Mon sang ne fit qu’un tour. Ni une ni deux, je lui attrapais le poignet par derrière. L’empêchant ainsi d’utiliser son poignard. Et plaça son bras derrière son dos. De sorte à l’immobiliser le temps de s’expliquer un peu.

- Excusez demoiselle, si je suis un peu rude avec vous, mais vous nous y contraignez. Mon compagnon n’a pas l’habitude de côtoyer d’aussi jolie fille que vous. Si nous… recommencions à zéro ? Je ne crois pas m’être présenté, Alex Rih’el, musicien, pour vous servir.

Non, je ne charmais pas, je calmais un peu le jeu. C’était pour cela que j’avais utilisé le mot fille plutôt que femme. Pour que Mike comprenne que je n’essayais pas de charmer sa… chère et tendre mais juste de rattraper le coup. Et puis, mon cœur était déjà pris par une autre. Ah les erreurs de jeunesse. Je rajoutais :

- Si vous consentiez à ne pas nous… attaquer je vous lâche le bras, vous avez ma parole.